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Petite mea-culpa du blog qui dort : Toutes mes confuses ! Eh oui, ces derniers temps je n’ai pas écrit grand chose, parce que je n’ai pas lu grand chose… J’ai la tête dans le guidon, littéralement (hihihihihi même pas honte de mon humour). Je passe le permis moto, et j’ai décidé de vous raconter un peu tout ça !
Accrochez-vous, y a du km à lire… Mais ça peut valoir le détour, si vous voulez rire un peu, ou si vous voulez savoir comment ça se passe !
Prise en main, premier plateau 🏍
Avant le stage, on fait un premier plateau. Moi qui n’ai jamais roulé sur un autre deux-roues qu’un vélo, c’est une grande première ! Je ne sais même pas à quoi servent les commandes. 😅

Première déconvenue, j’ai beau débuter sur une 125, je la trouve déjà lourde et haute. Je fais 1m56 pour environ 50kg, petit gabarit face à l’engin ! La monitrice, Céline, nous montre les commandes et nous explique comment démarrer et passer les vitesses. Je peine à me lancer, je ne touche que d’un pied et sur la pointe, l’équilibre c’est pas ça ! Avec le poids de la bécane à l’arrêt, j’ai une trouille bleue de la coucher. Je tatonne pour enlever la béquille et passer la première.
Bonne surprise, je chope l’embrayage assez vite et démarre sans problème. En fait, quand ça roule, ça va tout seul ! On ne sent plus le poids, et c’est tellement agréable quand on a rêvé de rouler en bécane depuis un moment ! 😊
La séance se poursuit, je reste sur la 125 pour m’habituer encore un peu. Après quelques exercices de freinage d’urgence d’affilée, ça semble correct, alors je passe sur la CBF 500.
C’est encore plus lourd et plus haut. Je ne suis pas rassurée ! Mais je tâche de refaire les mêmes exercices, après tout, c’est une bécane tout pareil. Je dois aussi m’habituer à l’accélérateur, qui réagit encore plus vite. On recommence le freinage d’urgence et là, patatra, je ne sais pas ce que je fabrique mais je pile trop sec et je perds l’équilibre. Première gamelle 😫, et ce ne sera pas la dernière !
On m’aide à relever la moto, j’ai le sentiment de ne pas avoir assez de force et paradoxalement, j’ai peur de pousser trop et de la faire tomber de l’autre côté x) Allez savoir ce qu’il se passe dans ma tête…
Je m’efforce de maitriser la bête au ralenti, donc sur le point de patinage et avec le frein arrière. Il faut guidonner pour garder l’équilibre et bien serrer les cuisses. Comme je sens le poids de la moto à cette vitesse, je suis moins à l’aise, et je n’arrive pas à tourner correctement, du coup je finis la séance en faisant des huit (bieeeen larges haha).
La petite trouille à la fin, c’est de retourner au garage. L’auto-école possède son propre circuit, ce qui est top, mais c’est pas mal en pente et il faut traverser la route pour aller se ranger en face. Pour être plus rassurée, Céline me fait ramener la 125 et au final, même en devant m’arrêter en descente, je reste sur mon petit bolide et l’arrête devant le garage, en sueur, mais sans problème.
Dans tout ça, j’aurai appris des réflexes pour avoir l’air moins bête. Le premier, c’est de remettre la bécane au « neutre » avant de couper le contact, parce que sinon elle refuse de bouger quand tu essaies de la pousser à l’arrêt 😅
La seconde, c’est de bien caler sa béquille. C’est ce qui m’a valu ma seconde chute de bécane. Une fois partie, on ne peut plus la retenir, et avec mon petit poids, la moto m’a poussée dans sa chute, je me suis étalée de tout mon long et j’ai gagné un joli bleu au genou ! 🤕
Voilà pour ce premier plateau. Contente d’avoir su démarrer et freiner correctement de manière assez rapide. Contente aussi d’avoir pu passer sur la 500, même si c’est moins rassurant. Par contre, je ne suis pas du tout à l’aise au ralenti, je n’arrive pas à tourner, j’ai peur de me vautrer, et je tatonne pour poser mon pied. D’autant que, sur la pointe et que d’un côté, ça fatigue la jambe. Du coup, je me mets en quête de chaussures de moto pouvant me permettre de gagner quelques centimètres !
Premier plateau – BIS 🏍
Parce que j’suis un peu lente au démarrage 🐢
Le vendredi précédant le stage, j’enquille donc pour un nouveau cours de trois heures. Nouveaux moniteurs, Alex et Ludo. Ils sont deux car on est beaucoup aujourd’hui, et l’un d’eux sera mon moniteur principal pour le stage. Comme c’est un premier plateau, même si c’est mon second en vrai hihi, les bécanes sont déjà sur place. Je suis rassurée, je ne me sentais vraiment pas de traverser la route et prendre la grimpette avec la 500, après trois semaines sans toucher une bécane ! 😱

Alex comprend tout de suite mon souci de taille, n’étant pas bien grand non plus. J’ai un peu remédié à ça en trouvant des bottes de moto de 6cm de talon, mais je ne pose pas encore le pied à plat et certainement pas les deux…
Il me montre ce que mon homme m’a expliqué : glisser son derrière de gauche à droite pour gagner de la longueur de jambe là où tu veux poser. Il tient la moto et me fait faire ça plusieurs fois : gauche, droite, on déhanche, et bingo ça rentre ! Après quelques essais en live, soit en ayant roulé et en devant m’arrêter et redémarrer, je me mets à le faire instinctivement. Et ça change tout 😍 je pose maintenant le pied à plat à l’arrêt, ce qui me fatigue moins et me rassure !
Premier plateau, piano piano, je révise donc les petites bases apprises trois semaines plus tôt. Ce n’est pas du luxe, puisqu’à part démarrer, passer les vitesses et m’arrêter sans – normalement – me vautrer, je ne suis pas bien plus avancée que les autres !
Vue globale des parcours d’examen plateau pour vous donner une idée :
J’ai du mal à avancer au ralenti avec les commandes. Non pas que je galère à m’en servir, mais j’ai encore peur de basculer et je regarde pas assez devant, ou bien là où je veux tourner. Du coup, je tire en diagonale.🤦 Quand on fait l’exercice avec les plots c’est la débandade, je ne passe pas la première porte (parcours allure lente à gauche sur l’image), ou alors je ne passe que celle-là. Je me tire en dehors du parcours en gromelant dans mon casque, je recommence, je rate les portes… J’arrive mieux sur le petit slalom qu’ils ont installé, mais parce que je prends assez court et un poil plus vite… Du coup, rebelote à faire des huit. En plus, à force de pratiquer l’embrayage, j’ai super mal à la main. 😢
Sur la fin, ils décident de nous faire faire un semblant d’évitement (juste le slalom du parcours de droite). J’ai la trouille de me lancer. Contre-braquer, pencher la moto, ça m’inquiète, je me dis que je vais me coucher. Et en fait pas du tout ! Je me lance, gauche, droite, gauche, je m’exclame dans mon casque « Ouaaaah mais c’est trop bieeeen !! ». Le plaisir total ! 😍 J’en suis même frustrée, parce qu’on est beaucoup et du coup ça bouchonne un peu, ce qui fait que je dois ralentir et je ne peux pas faire vraiment le dernier plot. En plus, c’est déjà l’heure de rentrer au garage.
Je ramène la 500 sans problème 😎, bien que toujours avec un peu de sueurs froides à l’idée de m’arrêter en descente et traverser la route. 😅
Me voilà plus ou moins prête pour le stage, de toute façon c’est dans deux jours, j’ai pas le choix ! Et le moniteur me dit que je vais devoir m’accrocher, mais que je peux le faire !
Je rentre, à nouveau partagée entre mes problèmes au ralenti qui me stressent, et le plaisir que c’est quand ça roule. En plus, je ne suis pas tombée cette fois👏, et j’ai A-DO-RE l’évitement/slalom !💜
Ride Safe 🏍✌
Je connais déjà toute l’histoire, mais tant pis j’ajoute mon grain de sel pour dire que l’article est top ! :p C’était fun de lire tes aventures avec cette petite pointe d’humour !